Ce week-end du 7 au 9 janvier, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures 355 de Simon Kinberg – unique nouveauté proposée. Fort heureusement, malgré la concurrence, celle-ci est parvenue à se frayer un chemin vers le haut du classement. A quelle place ? Analysons les chiffres.

Les jours passent et se ressemblent pour Peter Parker qui, sans réel ennemi à sa hauteur, continue de trôner au sommet du box office avec Spider-Man : No Way Home – dont la toute puissance revigore une industrie qui avait besoin d’un coup de boost..

S’il voit sa fréquentation chuter de 41,1%, le troisième opus solo du Spidey made in MCU – mis en scène par Jon Watts – reste un mastodonte, amassant encore 33M$. Un score l’aidant à totaliser 668,7M$ en moins d’un mois et à devenir le sixième long-métrage le plus lucratif de tous les temps sur le sol américain, Titanic (659,3M$) venant d’être submergé . Prochaine étape : dépasser les 678,8M$ de Avengers : Infinity War, ce qui ne sera qu’une formalité. Cette trilogie chapeautée conjointement par Sony Pictures et Marvel Studios (avant un futur quatrième volet) se conclut ainsi sur une excellente note, doublant ses prédécesseurs toute en décontraction, Spider-Man : Homecoming ayant terminé sa carrière avec 334,2M$ en 2017 et Far From Home 390,5M$.

Véritable événement aussi bien aux Etats-Unis que dans les autres territoires, Spider-Man : No Way Home atteint des niveaux stratosphériques, ses recettes culminant désormais à 1 536 253 192$. Une domination sans partage, qui devrait se poursuivre encore quelques temps vu la faiblesse de la concurrence.

Seul adversaire à limiter la casse face à l’homme-araignée, Tous En Scène 2, qui ne lâche pas sa deuxième place, obtenue depuis son lancement, et tient le choc.

S’il perd malgré tout 40,7% de sa fréquentation pour son troisième week-end d’exploitation, le film d’animation réalisé par Garth Jennings et Christophe Lourdelet ne se laisse pas abattre, ajoutant 11,9M$ à son box office. Ce qui lui permet de frachir le seuil des 100M$ et d’amasser 109M$, un résultat satisfaisant vu le contexte actuel où beaucoup se casse les dents face au rouleau-compresseur Marvel/Sony. S’il sera impossible de se rapprocher un tant soit peu de son prédécesseur, qui avait obtenu 270,4M$ en 2016, cette suite ne démérite pas puisqu’elle vient de surpasser le dernier Disney, Encanto : La Fantastique Famille Madrigal (et ses 92,4M$).

En additionnant ses scores engrangés à l’international, Tous En Scène 2 voit ses recettes prendre petit à petit de la hauteur, celles-ci s’élevant à 190,8M$, ce qui n’est pas si mal pour Illumination sachant que son budget est de 75M$. La rentabilité est donc au rendez-vous, ce qui aura été rare ces derniers temps.

Nouvelle preuve de la conjoncture actuelle, le sort réservé à 355, qui est parvenue à se frayer un chemin jusqu’à la troisième et dernière marche du podium en ne récoltant que des miettes financièrement parlant.

Pour son infiltration sur le sol américain, le film d’espionnage de Simon Kinberg n’attire aucunement la curiosité du public, ne récoltant que 4,8M$ pour son premier week-end. Un démarrage des plus faibles, qui est bien entendu inférieur aux débuts de X-Men : Dark Phoenix, le précédent ouvrage du réalisateur – qui avait obtenu 32,8M$.

Ses performances sur les autres territoires n’ayant pas encore été révélées, 355 doit se contenter de ce minuscule chiffre pour le moment – devenant l’un des premiers échecs de 2022 puisque son budget de 75M$ ne sera jamais remboursé.

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