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Cinq ans après Elle, qui avait notamment été récompensé de deux César, Paul Verhoeven fait son grand retour derrière la caméra avec Benedetta, drame historique marquant ses retrouvailles avec Virginie Efira qui, après avoir eu un second rôle dans son précédent film est désormais la tête d’affiche de ce nouveau projet, qui promet d’être sensuel et sulfureux.

Pour son dix-septième long-métrage, Paul Verhoeven s’intéresse à l’histoire vraie de Sœur Benedetta Carlini, une religieuse italienne du XVe siècle connue pour ses prétendues visions mais surtout pour son penchant pour les femmes, cette dernière ayant eu des relations avec une autre nonne au sein du couvent où elle résidait, une sexualité ne faisant pas bon ménage avec les préceptes de l’Eglise catholique, menant celle qui était devenue abbesse à se voir punir pour ses péchés, étant condamné à l’isolement pour le reste de sa vie.

Un sujet mêlant sexualité féminine, religion et spiritualité, de quoi susciter la curiosité de Verhoeven, qui s’est basé sur le livre de la dramaturge Rosemary Rowe, intitulé Benedetta Carlini: Lesbian Nun of Renaissance Italy, pour nous dresser le portrait de ce personnage controversé, incarné par une Virginie Efira qui semble se donner corps et âme dans ce rôle, qui promet d’être intense.

Comprenant également Charlotte Rampling, Lambert Wilson et Daphné Patakia, Benedetta devrait être l’un des événements de l’été, le film venant d’être sélectionné pour le 74e Festival de Cannes. Une œuvre qui fera parler à coup sûr- une constante dans la filmographie de Paul Verhoeven – et qui sera à découvrir le 9 Juillet dans les salles obscures.

Synopsis :

Au XVe siècle, alors que la peste se propage en Italie, la très jeune Benedetta Carlini rejoint le couvent de Pescia en Toscane. Dès son plus jeune âge, Benedetta est capable de faire des miracles et sa présence au sein de sa nouvelle communauté va changer bien des choses dans la vie des soeurs.