Maintenant que 2020 est derrière nous, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre et si celui-ci ne démarre malheureusement pas sous les meilleurs auspices, nous espérons de tout cœur que 2021 sera synonyme d’espoir. Cinématographiquement parlant, nous croisons tous les doigts pour franchir à nouveau les portes des salles obscures et découvrir de nouveaux films sur grand écran. En attendant, nous prenons notre mal en patience en nous plongeant dans nos vidéothèques, en scrutant les plateformes streaming à la recherche d’œuvres à (re)découvrir, en regardant à la télévision les propositions des différentes chaînes. De quoi combler ce vide que représente la fermeture des cinémas.

Comme vous le savez, depuis déjà deux ans, SeriesDeFilms vous donne la parole dans la rubrique Coup De Coeur/Déception, qui vous permet de partager vos avis sur les films visionnés durant le mois écoulé. Depuis fin Octobre et ce baisser de rideau des salles obscures, nous nous concentrons uniquement sur les longs-métrages qui vous ont mis du baume au cœur dernièrement, dans le but de propager des ondes positives, ce qui est très important actuellement. En 2021, nous allons continuer sur cette voie et dès ce numéro de Janvier, nous rajoutons les séries au programme, de quoi élargir notre horizon et permettre à certains d’entre vous de prendre part à la rubrique.

Quels films et séries vus durant le mois écoulé ont attiré votre attention, vous ont mis du baume au cœur ? Découvrons-le en consultant vos avis !

Ajouter les séries à l’équation semble vous avoir plu, celles-ci monopolisant le premier numéro de cette cuvée 2021. Parmi vos retours, un programme sort du lot : Lupin. Voici un petit florilège des avis reçus sur le drama Netflix porté par Omar Sy :

Lupin est la distraction idéale en cette période où le train-train métro/boulot/dodo domine notre quotidien. Reposant essentiellement sur le charisme d’Omar Sy, la série diffère des nombreuses adaptations d’Arsène Lupin en faisant du héros des romans de Maurice Leblanc un symbole et non un vrai personnage. Ici, le gentleman-cambrioleur est Assane Diop, qui se lance dans une vengeance personnelle tout en puisant ses tours de passe-passe dans ces livres qui l’ont guidé depuis son adolescence. Une vendetta qui se déroule à un rythme effréné, ne perdant pas de temps pour exposer ses enjeux. On suit avec plaisir les frasques d’images Sy, qui vole la vedette à ses camarades de jeu et impose son style tout en décontraction. Laëtitia

Mon coup de cœur de ce début d’année a été pour Lupin, la série de George Kay qui voit notre Omar Sy national se prendre pour un Arsène Lupin des temps modernes. Rendant hommage à l’œuvre de Maurice Leblanc via des clins d’œil des plus sympathiques, notamment à travers les casses et autres magouilles de notre anti-héros, celle-ci nous entraîne sur un chemin des plus divertissants. Si je reconnais une abondance de facilités scenaristiques quant aux plans d’Assane dans sa mission personnelle, l’énergie dévolue à cet exercice de haut-vol fait que l’on se laisse embarquer dans les facéties d’Omar Sy, atout principal de la série, qui s’amuse comme un petit fou dans le rôle d’Assane et cela se ressent à l’écran. Maintenant que les pions ont été placés sur l’échiquier, je suis curieux de voir comment Assane va reprendre la main sur cette partie s’annonçait plus compliquée que prévue. Anthony

Après Family Business, Netflix se dote d’un nouveau hit français avec Lupin, réinvention maligne du mythe d’Arsène Lupin. En faisant le pari de se démarquer du personnage et de se consacrer à un gentleman-cambrioleur inédit – Assane Diop – prenant exemple sur les récits de Maurice Leblanc pour commettre ses méfaits, George Kay et François Uzan font un choix judicieux qui leur permet une liberté de ton.

Ainsi, nous suivons un homme prêt à tout pour prouver l’innocence de son defunt père et confondre un grand ponte du monde des affaires. Un jeu du chat et de la souris se met progressivement en place, les manigances d’Assane mettant en lumière la part sombre de son ennemi et révélant un coup monté de la plus haute importance. Sans temps mort, les cinq premiers épisodes de Lupin réussissent à nous introduire à un univers de faux-semblants qui a du potentiel et qui doit énormément à la classeurs partition d’Omar Sy, qui trouve avec cette série un écrin lui saillant à merveille. Intrigué pour la suite. Alexandre

La série se retrouve également dans le compte-rendu de la blogueuse SacriLedge qui est revenue sur ses découvertes du mois :

Très bonne surprise que Lupin pour ce mois de janvier. Je n’étais au début pas complètement intéressée mais je me suis laissée entrainer par l’emballement médiatique et je ne regrette pas. La série est simple, file vite et les épisodes fourmillent assez d’éléments pour rendre leur visionnage rapide. A noter tout de même quelques incohérences, surtout en lien je pense avec l’aspect « grand spectacle » mais j’en retiens une bonne impression et j’ai hâte de voir la suite cet été !

Autre bonne surprise de Netflix, la série Alice in Borderland, adaptation du manga du même nom, que j’avais pu lire, ainsi que l’adaptation en OAV animée qui date de plusieurs années déjà. Une très bonne adaptation du matériau original, en peu d’épisodes également, qui est agrémentée par un suspense bien entretenu et des acteurs corrects, malgré ici aussi des événements parfois complètement tirés par les cheveux.

Autre fidèle de la rubrique, Thibaut nous a partagé le long-métrage qui l’agréablement surpris ce mois-ci.

Voici mon coup de coeur pour commencer 2021 :

– « Nouvelle chance » film de 2006 réalisé par Anne Fontaine avec Arielle Dombasle et la regretté Danielle Darrieux : L’écriture est irrésistible, pétrie de charme suranné et détonant avec de l’émotion et de la Légèreté et une drôlerie que côtoie constamment une analyse caustique de notre place dans la société, des relations humaines et du temps qui passe, le tout en pirouettes sans pour autant perdre en chemin son fil directeur avec un excellent duo d’actrices, le rôle va comme un gant à Arielle Dombasle et sera prémonitoire pour Danielle Darrieux quand on sait qu’elle finira sa vie comme son personnage c’est à dire aveugle.

« Comment réunir des êtres aussi dissemblables qu’Odette Saint-Gilles, vieille actrice oubliée dans un centre d’accueil social ; Augustin Dos Santos, garçon de piscine à l’hôtel Ritz ; Bettina Fleischer, héroïne de feuilleton populaire ; et Raphaël, jeune homme à la beauté troublante. Ensemble, auront-ils une dernière chance pour assouvir leurs rêves ? »

Le cinéma n’est pas en reste, Sophie nous parlant de deux drames qui l’ont touché parmi les longs-métrages découverts en Janvier :

Si beaucoup de films sortis sur Netflix sont aussitôt vus aussitôt oubliés, je dois bien avouer que j’ai été bouleversée par deux drames débarqués récemment sur la plateforme.

Tout d’abord Pieces Of A Woman de Kornél Mundruczó, qui m’a particulièrement émue. Comment surmonter la perte d’un enfant, en l’occurrence un nouveau-né, c’est la question qui se pose dans ce drame intimiste douloureux qui nous met face à la détresse d’un couple mais surtout d’une femme, dont le deuil et l’acceptation de cette épreuve va passer à travers l’émancipation. Un parcours de résilience à la fois dur et sensible qui vise droit dans le coeur grâce à la partition exceptionnelle de Vanessa Kirby, qui impressionne. Saluons également un Shia LaBeouf a fleur de peau, oscillant entre chagrin et coups de colère. Si suivre la destruction progressive de ce couple est triste, que dire de la terrifiante scène d’introduction du film, qui nous immerge avec fébrilité dans une séance d’accouchement éprouvante durant près d’une demi-heure. Un sujet sensible pour un drame réussi.

Le cercle familial est également mis à mal dans Penguin Bloom de Glendyn Ivin, qui relate des difficultés à se reconstruire à la suite d’un accident. Une histoire vraie, tirée du parcours de Samantha Bloom, qui s’est retrouvée paralysée à partir de la poitrine suite à une chute durant des vacances en Thaïlande. La lente reconstruction de cette dernière, incarnée par une Naomi Watts déchirante, s’effectue au contact d’une pie tombée du nid et recueillie par ses enfants et son mari. L’arrivée de l’oiseau au sein du foyer sert de moteur à la guérison de Sam et à l’acceptation de sa condition. Un drame simple et attendrissant.

Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.


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