Ce week-end du 5 au 7 mai, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 de James Gunn mais également Love Again : un peu, beaucoup, passionnément de Jim Strouse, Chili 1976 de Manuela Martelli ainsi que The Melt Goes on Forever: The Art & Times of David Hammons de Harold Crooks et Judd Tully. Sur ces quatre nouveautés, une seule s’est logiquement imposé au sommet du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Sur une belle lancée depuis plus d’un mois et l’arrivée de grosses productions telles que John Wick : Chapitre 4 et Super Mario Bros dans la partie, le box office américain continue de reprendre des couleurs avec Les Gardiens de la Galaxie Vol.3, qui soigne son atterrissage sur le plus haute marche du podium.

Se payant le luxe de déloger Mario de son trône, le troisième opus de la franchise chapeautée par James Gunn réalise un excellent démarrage, récoltant 118,4M$ pour son premier week-end d’exploitation. Si se score st inférieur au lancement du Vol.2, qui avait engrangé 146,5M$ en 2017, signalons qu’il est plus puissant que celui d’Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, qui a inauguré la Phase 5 du MCU avec 106,1M$ en mars.

Déployant ses ailes un peu partout dans le monde, Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 se prépare à un baroud d’honneur de qualité, ses recettes s’élevant déjà à 289,3M$ – ce qui est de bon augure pour la suite. La fatigue super-héroïque ne semble donc que passagère chez Marvel Studios, ce qui restera à confirmer avec The Marvels à l’automne.

Alors qu’il roulait en tête de la course en distançant tous ses adversaires, Super Mario Bros a fini par glisser sur une peau de banane et s’est fait doubler par la droite par Les Gardiens de la Galaxie, mettant ainsi un terme à un règne qui aura duré pas moins de trente jours.

Déstabilisée par cette sortie de route, l’adaptation animée de la célèbre franchise vidéoludique mise en scène par Aaron Horvath et Michael Jelenic, en a pris un coup niveau fréquentation puisque celle-ci s’est écroulée de 54%. Ce qui se traduit par l’ajout de 18,6M$, un résultat lui permettant de franchir le seuil des 500M$ et de totaliser 518,1M$, dépassant de loin les espérances de tous que ce soit Nintendo et Illumination. Débarquant dans la cour des grands, le film s’apprête à surpasser Le Roi Lion et ses 543,6M$ pour devenir le second film d’animation le plus rentable de tous les temps sur le sol américain.

Malgré cette baisse de régime, Super Mario Bros reste un mastodonte dans le paysage actuel, ce dont témoigne son parcours à la fois sur le territoire US et à l’international, où la barre du milliard a été franchi en toute décontraction – le blockbuster amassant à ce stade 1 159 643 958$. Tout va pour le mieux au Royaume Champignon.

Avec désormais deux adversaires de taille en face lui, Evil Dead Rise  a plus de mal à faire de la résistance et doit céder du terrain. Mais même chutant de la deuxième à la troisième marche, le film d’horreur continue d’attirer l’attention des amateurs du genre.

Pour son troisième week-end, le cinquième opus de la saga Evil Dead, réalisé par Lee Cronin, subit un petit revers avec une fréquentation en baisse de 52%. Obtenant encore 5,8M$, le long-métrage passe le cap des 50M$ et atteint les 54,2M$ en l’espace de dix-sept jours – ce qui est un très bon score. En effet, ce nouveau reboot est assuré de devenir l’épisode le plus rentable de la franchise initiée par Sam Raimi – ici présent en tant que producteur avec Bruce Campbell – réalisant un parcours plus puissant que celui du précédent (chapeauté par Fede Alvarez), qui avait terminé sa course avec 54,2M$ il y a pile dix ans.

Élargissant progressivement son emprise sur les autres territoires, Evil Dead Rise gagne en puissance, ses recettes atteignant maintenant les 114,9M$ dans le monde. Ce qui est un véritable succès sachant que son budget n’est que de 15M$.

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