Ce week-end du 20 au 23 janvier, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Missing de Will Merrick et Nicholas D. Johnson, Moi quand je me réincarne en […]
Ce week-end du 20 au 23 janvier, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Missing de Will Merrick et Nicholas D. Johnson, Moi quand je me réincarne en Slime – Le Film : Scarlett Bond de Yasuhito Kikuchi, The Son de Florian Zeller ainsi que When You Finish Saving The World de Jesse Eisenberg. Sur ces quatre nouveautés, aucune n’est parvenue à se hisser jusqu’aux cimes du classement, laissant le champ libre aux films déjà bien installés. Analysons les chiffres.
Sans réelle concurrence pour lui barrer la route, Avatar : La Voie de l’Eau poursuit son excellent parcours sur l’autoroute du succès à une vitesse stationnaire, restant en tête de la course du box office sur le sol américain – et regardant dans le rétroviseur ses adversaires.
Du haut de son piédestal, le blockbuster de James Cameron avance toujours à bon rythme, sa fréquentation diminuant de 39,1%, ce qui se traduit par l’ajout de 20M$ en ce sixième week-end d’exploitation, pour un total s’envolant désormais à 598,2M$. Le seuil des 600M$ n’aura été qu’une formalité ce qui est impressionnant. Surpuissante, cette suite se paye même le luxe de suivre une trajectoire plus élevée que son prédécesseur qui au même stade cumulait 551,7M$.
À l’international, le règne de La Voie de l’Eau est également sans partage, comme en témoigne ses recettes qui viennent finalement de passer le cap des deux milliards, engrangeant désormais 2 023 961 353$, ce qui est juste phénoménal car il n’est que le sixième film à réussir cet exploit.
Redoublant d’efforts pour ne pas sortir du podium, Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête prouve sa robustesse car il parvient à progresser de la troisième à la deuxième place avec grâce, déjouant une fois de plus les pronostics.
En plus de remonter dans le Top 3, le second opus du spin-off de Shrek – mis en scène par le tandem Januel P. Mercado et Joel Crawford – ne se laisse pas abattre avec une fréquentation ne fléchissant que de 20,5%. Un maintien l’aidant à engranger 11,5M$ et à amasser 126,4M$ au terme d’un mois de présence sur les écrans, ce qui est incroyable quand on se rappelle de ses débuts compliqués (18,5M$ du 21 au 25 décembre). Si l’on reste malgré tout dans la moyenne basse de la franchise phare de Dreamworks, cette endurance est salutaire, redonnant l’élan nécessaire à cette nouvelle aventure de Potté. Si auparavant dépasser son prédécesseur était impossible, celui-ci ayant terminé sa carrière sur le sol US avec 149,2M$ en 2011, cela n’est plus une certitude et ce total va être très prochainement dépassé en fin de compte. Notre matou a de la ressource !
Reprenant du poil de la bête sur les autres territoires, Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête prouve sa combativité. cette suite se rapprochant contre toute attente la barre des 300M$ en récoltant pour l’heure 297,5M$ à l’échelle mondiale – ce qui est un très bon résultat quand le blockbuster d’un certain James Cameron monopolise l’attention du plus grand nombre.
Alors qu’elle ne s’était pas laissée impressionner par le mastodonte Avatar en se frayant un chemin vers la deuxième place avec un bon score à la clé, M3GAN a fini par décrocher, se retrouvant à refermer le trio de tête en chutant sur la troisième marche – avec un petit coup de mou niveau chiffres.
En plus de ce revers, le film d’horreur mis en scène par Gerard Johnstone (et co-produit par James Wan) perd des plumes, sa fréquentation s’écroulant de 46,5%. N’obtenant plus que 9,8M$ durant ce week-end, celui-ci emmagasine 73,2M$ en l’espace de dix-sept jours, ce qui est des plus satisfaisants pour le genre. D’ailleurs dans l’écurie de Blumhouse, ce titre vient de surpasser Halloween Ends, qui avait terminé sa carrière à 64M$ cet automne.
Se démarquant partout où elle passe pour le moment, M3GAN fait fort financièrement parlant, ses recettes grimpant à 124,6M$ dans le monde, pour un budget estimé à seulement 12M$. Le succès est de ce fait au rendez-vous, la formule Blumhouse se révélant une fois encore payante.