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Trois ans après s’être fait repéré avec son premier long-métrage, Hostile, le réalisateur français Mathieu Turi continue de tracer son sillon dans le domaine horrifique et se livre à une nouvelle expérience anxiogène avec son deuxième essai, Méandre, comme vous pouvez le constater à travers sa bande annonce :

Le cinéma de genre hexagonal se plaît à jouer avec la notion de confinement, ô combien d’actualité depuis un an, preuve en est après Oxygène d’Alexandre Aja (son teaser est à découvrir ici), nous allons être plongé dans un huis-clos oppressant aux côtés de l’actrice Gaia Weiss, que les amateurs de séries ont pu croiser dans Vikings et La Révolution. Claustrophobes s’abstenir !

Si Hostile nous introduisait à un monde post-apocalyptique poussiéreux, Méandre s’aventure du côté de la science-fiction pour un survival qui rappellera à certains l’atmosphère de Cube (réalisé par Vincenzo Natali en 1997) avec son parcours semé de pièges pour le moins mortels. Se retrouvant piégé entre quatre murs, dans un endroit qui lui est inconnu, une jeune femme – incarnée par Weiss – va devoir se démener pour sortir de ce dédale de tunnels, menant à des épreuves de plus en plus violentes et sanglantes.

Si généralement, dans un huis-clos, les personnages sont bloqués dans un lieu fixe, ici Mathieu Turi se joue de cette convention, en prenant le contre-pied. En effet, pour espérer sortir vivante de ce calvaire, notre héroïne ne devra pas s’arrêter en chemin, le but étant de relier le plus vite possible chaque niveau de cet itinéraire infernal, dans un temps limité. Un compte à rebours mortel pour une série d’épreuve retors, qui fera frissonner plus d’un spectateur cet été, le long-métrage devant débarquer le 16 Juin sur grand écran.