Deux ans après Méandre, Mathieu Turi continue de tracer son sillon dans le domaine horrifique et se livre à une nouvelle expérience anxiogène avec son troisième long-métrage. Intitulé Gueules Noires, celui-ci sera synonyme de plongée cauchemardesque dans les entrailles de la Terre…

Couramment, le cinéma de genre hexagonal se plaît à jouer avec la notion de confinement, une thématique chère à Mathieu Turi, qui l’inspire depuis ses débuts dans le métier. Que ce soit dans une voiture endommagée au beau milieu d’un territoire hostile ou dans un tunnel truffé de pièges mortels, le réalisateur trouve toujours le moyen de placer ses personnages dans des situations anxiogènes, ce qui sera une nouvelle fois le cas dans Gueules Noires.

Comprenant au casting Amir El Kacem, Samuel Le Bihan, Thomas Solivérès, Jean-Hugues Anglade, Bruno Sanches, Diego Martín, Marc Riso et Philippe Torreton, le film d’horreur s’articulera sur le calvaire d’un groupe de mineurs de fond se retrouvant piégés à mille mètres de profondeur. En plus d’être cloîtrés dans un obscur environnement, nos malheureuses victimes vont se rendre compte qu’ils ne sont pas les seuls dans cet enfer sous-terre. Au Nord, c’étaient les corons…mais aussi les démons à première vue. Tournée en partie dans la région Hauts-de-France, notamment au sein de la fameuse fosse 9-9 bis d’Oignies, cette troisième réalisation semble promettre un huis-clos oppressant et violent.

Présenté en avant-première au festival du film francophone d’Angoulême, Gueules Noires s’engouffrera le 29 novembre dans les salles obscures.

Synopsis :

1956, dans le nord de la France. Une bande de mineurs de fond se voit obligée de conduire un professeur faire des prélèvements à mille mètres sous terre. Après un éboulement qui les empêche de remonter, ils découvrent une crypte d’un autre temps, et réveillent sans le savoir quelque chose qui aurait dû rester endormi…

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