[Série] Man on Fire se réadapte sur Netflix
Il arrive qu’un personnage soit indissociable de son auteur, s’épanouissant au gré des romans, ce qui est par exemple le cas de Marcus Creasy pour A. J. Quinnell – alias […]
Pour ceux qui se font des films en séries
Il arrive qu’un personnage soit indissociable de son auteur, s’épanouissant au gré des romans, ce qui est par exemple le cas de Marcus Creasy pour A. J. Quinnell – alias […]
Il arrive qu’un personnage soit indissociable de son auteur, s’épanouissant au gré des romans, ce qui est par exemple le cas de Marcus Creasy pour A. J. Quinnell – alias Philip Nicholson. Sur les quatorze ouvrages parus le long de sa carrière, l’auteur britannique en aura consacré pas moins de cinq à cet ancien membre de la Légion Etrangère devenu par la force des choses mercenaire. Un homme marqué par les épreuves du temps n’hésitant pas à employer la manière forte pour parvenir à ses fins, comme beaucoup auront pu le remarquer dans Man on Fire (ou l’Homme de Feu), premier opus de la pentalogie centré sur ce protagoniste et également le plus connu.
Et pour cause, dès sa publication au début des années 80, ce thriller d’action a su attirer l’attention de producteurs d’Hollywood, notamment Arnon Milchan, le fondateur de Regency, qui acheta les droits en vue d’une adaptation cinématographique. Passée une longue période de disette, où les sessions de réécritures s’enchaînaient tout comme la valse des réalisateurs (Sergio Leone et Tony Scott entre autres), le projet aura su se monter en Europe. Ce qui donna lieu à l’Homme de Feu, mis en scène par Elie Chouraqui en 1987 avec Scott Glenn dans le rôle de Creasy, rebaptisé John. Une version aujourd’hui oubliée, éclipsée par celle supervisée par le papa de Top Gun, qui aura fini par s’immerger dans l’univers musclé de Quinnell près de quinze ans plus tard, aux côtés de Denzel Washington et Dakota Fanning.
Si la relecture proposée par Tony Scott aura engrangé 130,2M$ sur la surface du globe malgré des critiques mitigées, cela n’a pas donné l’impulsion nécessaire pour que Marcus Creasy poursuive son exploration du septième art. Si son périple sur grand écran semble être de l’histoire ancienne, notre ex-militaire s’apprête à prendre les armes sur un autre médium, la télévision. En effet, comme nous l’apprend le site américain The Hollywood Reporter, Netflix vient de donner son feu vert à une réadaptation des livres d’A.J Quinnell, au format sériel. Une mission confiée au showrunner Kyle Killen, qui s’est fait connaître avec Fear Street et a récemment aidé au développement de Halo pour Paramount + avant . Pour se différencier de ses prédécesseurs, ce Man on Fire télévisuel englobera les intrigues de ce premier opus et de sa suite The Perfect Kill, se qui sera l’occasion de découvrir un nouveau pan de la mythologie ‘Creasy’.
Produit par New Regency Productions et composée de huit épisodes, la série racontera donc – dixit son synopsis officiel – le parcours de John Creasy, un ancien mercenaire brisé se lançant dans une quête vengeresse à la suite du meurtre de son seul et unique ami, tout en essayant de protéger la fille de ce dernier de ceux qui ont détruit sa famille. De quoi promettre du sang, des larmes et de l’action bien entendu. Il n’y a désormais plus qu’à voir quel acteur prendra la relève de Scott Glenn et Denzel Washington.