Ce week-end du 24 au 26 juin, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Elvis de Baz Luhrmann, Black Phone de Scott Derrickson, Jug Jugg Jeeyo de Raj Mehta, Marcel the Shell with Shoes On de Dean Fleischer-Camp, Flux Gourmet de Peter Strickland ou encore Beba de Rebeca Huntt. Sur ces six nouveautés, une est parvenue à se frayer un chemin vers le trio de tête du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Seule nouveauté à s’imposer dans le peloton de tête, Elvis n’a pas démérité en faisant quasiment jeu égal avec Top Gun : Maverick, effectuant son entrée en scène sur la plus haute marche du podium.

Pour son premier week-end d’exploitation, le biopic sur le King – réalisé par Baz Luhrmann – a ainsi amassé 31,2M$, ce qui en fait le deuxième meilleur démarrage de sa carrière, arrivant juste derrière Gatsby Le Magnifique, qui avait obtenu 50M$ lors de ses débuts sur le sol américain il y a de cela neuf ans. Le résultat est donc satisfaisant, d’autant plus que parmi les œuvres récentes consacrées aux grands noms de la musique, Elvis Presley fait mieux qu’Elton John, Rocketman de Dexter Fletcher ayant réuni 25,7M$ pour son arrivée sur les écrans en 2019.

Donnant de la voix petit à petit dans les cinémas du monde entier, Elvis voit ses recettes atteindre pour le moment les 51,2M$ sur la surface du globe – pour un budget estimé à 85M$ – préfigurant d’une très prochaine rentabilité pour Warner Bros. Doté d’un excellent bouche à oreille, le long-métrage devrait tranquillement tracer son sillon et engranger un bon paquet de billets verts.

La bataille pour accéder au trône était des plus serrée ce week-end, notamment avec la remontée de Top Gun : Maverick qui, après s’être rapproché de la sortie du peloton, est parvenu a remettre les gaz pour se hisser de la troisième à la seconde place – talonnant ainsi Elvis d’un cheveu.

En plus de revenir au sommet, la suite du film culte de Tony Scott, mise en scène par Joseph Kosinski, se maintient toujours aussi bien, sa fréquentation diminuant de 31,7%. Ce qui lui permet de récolter 29,6M$ supplémentaires et de passer le cap des 500M$, avec un box office culminant à 520,8M$ – confortant le blockbuster en pole position dans la carrière de Tom Cruise en explosant de très loin le record précédemment détenu par La Guerre Des Mondes (234,2M$).

Le succès stratosphérique de Top Gun : Maverick se vérifie également à l’international, avec des recettes venant de franchir la barre symbolique du milliard de dollars – là aussi une première pour l’acteur – ce second opus engrangeant à ce jour 1 005 523 000$ précisément. Et ce n’est pas terminé.

S’il avait su tenir la barque face à Buzz L’EclairJurassic World : Le Monde d’Après s’est fait éjecter de son trône par ses deux concurrents du dessous, impliquant une chute de la première à la troisième et dernière marche du podium.

En plus de ce revers, le dernier volet de la trilogie faisant suite à Jurassic Park fait également face à une baisse de fréquentation de l’ordre de 55,3%, ce qui se traduit par l’ajout de 26,7M$. Un résultat lui permettant passer la barre des 300M$ et de totaliser 303M$ en l’espace de seize jours. Au niveau de la franchise, ce ralentissement confirme qu’après Jurassic Park III (181,1M$) ainsi que Le Monde Perdu (229M$), cet épisode pourra dépasser le score original de Jurassic Park, qui avait atteint les 357M$ en 1993 – avant de grimper à 404,2M$ avec ses nombreuses ressorties.

Pouvant s’appuyer sur un public fidèle sur le sol américain ou à l’international, Jurassic World : Le Monde d’Après prouve la bonne santé de la saga, les recettes de cet ultime volet s’élevant à 749,6M$ dans le monde, ce qui en fait un joli succès. Par contre, se hisser jusqu’au milliard – comme les deux précédents volet de Jurassic World – sera difficile vu sa tendance à la baisse.

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