Six ans après Mad Max : Fury Road, George Miller se rappelle à notre bon souvenir avec Trois mille ans à t’attendre, l’adaptation de The Djinn in the Nightingale’s Eye, recueil de contes issu de l’imagination de l’écrivaine britannique A.S. Byatt. Comprenant au casting Tilda Swinton et Idris Elba, le long-métrage se centre sur la rencontre fortuite entre deux êtres que tout oppose : une femme ne croyant pas à la magie de ce monde et un Djinn pas avare pour un sou en matière de récits extraordinaires.

Pour son onzième long-métrage, George Miller nous convie à un voyage au-delà des frontières du réel où l’ordinaire se mêle au fantastique, puisant dans la bibliographie de l’auteure A.S. Byatt de quoi nourrir une réflexion sur la société et l’évolution des rapports humains. Du moins c’est ce qu’il se dégage des premières images du film, dévoilées à l’occasion de sa présentation – hors compétition – au 75e Festival de Cannes.

Avec Trois mille ans à t’attendre (Three Thousand Years of Longing en version originale), le créateur des sagas Mad Max et Happy Feet prouve une fois de plus qu’il est un touche-à-tout aimant sortir de sa zone de confort, notre homme délaissant son univers de science-fiction fétiche le temps d’une expérience fantaisiste – avant d’y retourner pour mettre en boîte le préquel centré sur l’impératrice Furiosa. Au programme, une odyssée métaphysique à valeur introspective où Tilda Swinton et Idris Elba refont le monde, à leur façon. Quand Alithea Binnie, une intellectuelle portant un regard acerbe sur ce monde contemporain qui est le sien, achète une fiole dans le grand bazar d’Istanbul, elle était loin de savoir ce que celle-ci contenait. Un Djinn – communément appelé un génie par chez nous. Lorsqu’elle ouvre par mégarde l’objet, celui-ci libère son hôte, prêt à assouvir sa mission : exaucer trois vœux en échange de sa liberté.

Le point de départ d’une relation naissante entre deux âmes esseulées, se rapprochant progressivement au gré des histoires racontées par chacun, nourrissant leur sens de l’érudition et de l’imagination. Un pas de deux synonyme d’expédition lunaire à la lisière de la fiction, pour ce qui s’apparente à un délire où onirisme et poésie servent à distordre les règles de la narration. De quoi permettre à George Miller de s’en donner à cœur joie au niveau de la mise en scène, ces histoires de génie ayant du potentiel pour proposer un divertissement visuellement planant. Ce qui sera à découvrir à partir du 24 août dans les salles obscures.

Synopsis :

Alithea Binnie, bien que satisfaite par sa vie, porte un regard sceptique sur le monde.
Alors qu’elle est à Istanbul, elle rencontre un Djinn qui lui propose d’exaucer trois vœux en échange de sa liberté.
Mais Alithea est bien trop érudite pour ignorer que, dans les contes, les histoires de vœux se terminent mal.
Il plaide alors sa cause en lui racontant son passé extraordinaire. Séduite par ses récits, elle finit par formuler un vœu des plus surprenants.

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