Bienvenue dans la premier numéro de la rubrique Coups de coeur/Déceptions de 2020 ! Si l’on entame une nouvelle année, la formule elle, reste la même : revenir ensemble sur les longs-métrages découverts durant le mois écoulé et partager nos avis sur ceux-ci.

En Décembre, les personnes ayant participé avaient entre autres parlé librement de Star Wars : L’Ascension De Skywalker de J.J. Abrams mais également de Last Christmas de Paul Feig, de Jumanji : Next Level de Jake Kasdan ou encore Seules Les Bêtes de Dominik Moll.

Alors quels films ont retenu votre attention ou au contraire vous ont déçu parmi ceux visionnés en Janvier ? Découvrons vos avis sans plus attendre !

CoupDeCoeurDéception

À première vue, 1917 de Sam Mendes a su faire son effet puisque nous avons reçu des critiques positives et négatives sur le long-métrage, dont la particularité, à savoir l’utilisation de plans-séquences a divisé, comme vous pouvez le constater ci-dessous.

Débutons avec l’avis d’Antoine, qui a été captivé par ce film sur grand écran.

Seul film découvert au cinéma en Janvier, 1917 de Sam Mendes et quelle claque ! L’idée de suivre ces soldats à travers les tranchées via un plan-séquence aide à notre immersion au sein de cette mission à hauts risques et ce point de vue fait tout le charme du long-métrage, nous ressentons la tension propre à cette situation périlleuse et découvrons, en même temps que les personnages, les dangers qui se mettent sur leur chemin. 

En tant que spectateur j’ai été happé par cette virée en pleine Guerre Mondiale, qui, si elle est centrée sur deux soldats, n’oublie pas de montrer l’horreur du champ de bataille et des conséquences d’un tel conflit pour la population. Que ce soit le jeu de cache-cache dans les rues d’Ecoust ou la traversée finale en plein chaos, les morceaux de bravoure ne manquent pas. 

Ceciloule, du blog Pamolico, est revenue sur le long-métrage qui l’a le plus marqué parmi ceux regardés durant le mois écoulé et il s’agit également de 1917.

Qualifiée de film de guerre par les initiés, cette réalisation est pourtant bien plus subtile que cela – aussi adroite et ingénieuse que ne l’est la critique des conflits armés et de leur absurdité qui apparaît en filigrane lors de nombreux plans. Pas de bain de sang, de scène insupportable (ou si peu), de blessures de guerre ouvertes et intenables. À la place, une tension incroyable, de la boue, de l’amitié, des cadavres, des rats et des corbeaux, de la pluie, des fleurs et des explosions.

Sam Mendes parvient même à ménager quelques moments de poésie au sein de l’horreur de la traversée, de cette épopée si périlleuse. Il n’y a pas que les balles qui pleuvent – les pétales de cerisiers en fleurs aussi. La lumière créée par les bombes transforme les ruines des maisons d’Ecoust en un son et lumière magistral, dangereusement magique. L’aube pointe, le jour se lève, le feu rougit l’air et le ciel encore sombre, les flammes dansent sur les pierres et les bâtiments mutilés. Et des silhouettes, toujours. La guerre ne s’arrête jamais semble nous clamer le réalisateur en réussissant à donner l’impression d’un one-shot de deux heures stupéfiant. En réalité, il s’agit de longues séquences ensuite montées ensemble pour nous immerger totalement – c’était la première fois que Mendes se prêtait à un tel exercice sur un film entier. La caméra ne lâche pas Blake et Sco, jamais, elle les suit, partout, tout le temps, le spectateur est happé par la guerre, par les tranchées, par le no man’s land, par les ruines, par le champ de bataille. Les deux acteurs sont bluffants : leur jeu est d’une justesse à couper le souffle, leurs yeux reflétant tout à la fois leur désarroi, leur peur et leur détermination.

Sa critique complète du film à lire ici : https://pamolico.wordpress.com/2020/01/22/1917-sam-mendes/

Pour Pauline, nouvelle participante à la rubrique, l’année a débuté par deux coups de coeur et une déception.

Plusieurs longs-métrages ont attiré mon attention ce mois-ci et j’ai été agréablement surpris par deux d’entre eux tandis qu’un autre m’a complètement laissé de marbre.

Portrait d’une génération à laquelle j’appartiens, Play d’Anthony Marciano est un feel-good movie qui aurait mérité de fonctionner au box office, se montrant plus profond qu’il n’y paraît grâce à ce parfum de nostalgie parfaitement distillé via ce processus original de regarder des tranches de vies au travers de vidéos filmées, le passage du temps se retrouvant dans la qualité d’images, de la VHS au numérique. Les histoires d’amours et d’amitiés ressortant de cette rétrospective parlent à tous et le casting, de Max Boublil à Alice Isaaz, ajoutent du charle à cet ouvrage doux et amer, qui met du baume au coeur et nous donne envie de réécouter notre bon vieux CD d’Oasis.

N’en attendant rien, ayant trouvé les deux premiers opus plutôt mauvais, en particulier le deuxième, Bad Boys For Life s’est révélé moins chaotique que son prédécesseur et surtout plus mature, grâce à une intrigue plus violente, un point positif renforcé par la réalisation du tandem Billal Fallah, Adil El Arbi, qui se veut à la fois dans la continuité de la mise en scène de Michael Bay mais qui n’hésite pas à proposer de la nouveauté au niveau mouvements de caméra, imposant au final leur style. Si les pitreries de Martin Lawrence ne sont pas toujours ma tasse de thé, ce dernier est mieux dirigé et le fait de ne pas être en roue libre lui permet d’être plus juste lorsqu’il s’agit d’être dans un registre plus sérieux. Son duo avec Will Smith fait une fois de plus le sel de ce troisième volet et leur relation est plus complémentaire que jamais, ce que j’ai vraiment apprécié. D’ailleurs pour ce dernier, je souligne une dimension dramatique apporté à son jeu qui est bienvenue. Comme dans Gemini Man justement, Smith met à mal son image et s’en prend littéralement plein la gueule. L’action-hero est plus humain et cela fonctionne. Si le scénario n’est pas des plus fouillé, il est généreux dans son déroulement et les séquences musclées et retournements de situations sont multiples, de quoi éveiller notre intérêt jusqu’à la fin.

Ma petite déception se trouve du côté de 1917 de Sam Mendes qui, en plus de son postulat convenu, se contenant de faire avancer ses personnages d’un point A à un point B, ne parvient pas à surpasser ce conformisme malgré un effort au niveau de la réalisation mais force est de constater que l’utilisation du plan-séquence n’apport aucune plus-value et n’à qu’une valeur d’accessoire. L’émotion a du mal à transparaître à l’écran à cause de ce procédé qui m’a plus fait penser à un jeu-vidéo, par sa succession d’épreuves semblables à des niveaux, certains faisant perdre en crédibilité cette recherche du réalisme. Tout n’est pas à jeter bien entendu, à commencer par le jeu de George MacKay, Dean-Charles Chapman ou encore le travail sur la photographie de Roger Deakins mais je m’attendais à être emportée dans cette virée vers l’enfer et ce ne fût pas le cas malheureusement.

La blogueuse SacriLedge, nous a également fait son passage en revue des films découverts ces dernières semaines :

Déçue de l’adaptation espagnole de La Llorona, même si je comprends que le message traité ait volontiers été différent des films plus axés horreur. La trame de fond se tient et tient en haleine, mais retombe comme un soufflé au fur et à mesure que la fin n’approche. Finalement un film long pour peu d’événements, bien que le suspense reste présent tout du long.
Idem pour The Grudge, qui se contente de reprendre beaucoup d’éléments des adaptations japonaises et américaines déjà sorties. On notera toutefois l’originalité de certains éléments, qui permettent de créer une histoire parallèle mais le film ne vaut pour autant pas qu’on en refasse une nouvelle adaptation.

Bonne surprise pour Underwater qui m’a beaucoup plu grâce à la tension dramatique qui plane pendant l’intégralité du film. Malgré quelques incohérences entre le message central (le fait que les hommes empiètent et détruisent de plus en plus la Terre) et le final, les scènes d’action valent le coup et le groupe de personnages sur lequel nous nous ciblons reste attachant.

Underwater de William Eubank se retrouve aussi dans la liste de Fabien, du blog EscapeToCulture.net, qui est revenu sur les films vus, sur grand écran ou à la maison, durant ce mois.

COUPS DE COEUR :

Jeune Juliette : J’ai entendu parler de ce film par un pur hasard, via une interview de la réalisatrice que j’ai lue sur Allociné. Je n’ai ainsi même pas eu besoin de regarder la bande-annonce pour avoir envie d’aller voir Jeune Juliette de Anne Émond. Et Bon Dieu, quel excellent teen movie ! Jeune Juliette est effectivement un film qui aborde, avec beaucoup de justesse, cette période cruelle et fatidique qu’est l’adolescence.

Déjà, j’ai aimé qu’une héroïne comme Juliette soit au centre du film. En effet, les héroïnes dans les films adolescents ont toujours un physique mince. Cette fois, la réalisatrice a volontairement choisi une jeune actrice obèse pour porter son long-métrage. D’ailleurs, en voyant la photo d’Anne Émond jeune pendant le générique de fin, je me suis demandé si elle n’avait pas « réécrit » sa propre histoire à travers le personnage incarné par Alexane Jamieson. En parlant de cette dernière, elle joue extrêmement bien son rôle. Elle adopte toujours le ton juste quand il le faut, surtout quand son personnage est mal en point. Son jeu d’actrice m’a ainsi ému à plusieurs reprises, ce qui fait que Jeune Juliette est une vraie réussite à ce niveau-là.

Sa critique complète à lire par ici : https://www.escapetoculture.net/cinema-jeune-juliette/

Underwater : Je me suis surpris à adorer le long-métrage de William Eubank. Les personnages ne sont effectivement pas bien travaillés, hormis ceux de Kristen Stewart et de Vincent Cassel qui sont un peu développés. L’ensemble est également déjà vu, puisque depuis Alien, ce genre de survival a été porté à l’écran de nombreuses fois. Quant au scénario, on peut le prédire de A à Z, que ce soient les morts des personnages comme les jump scares (même si deux d’entre eux ont eu leur effet sur moi). Mais à côté, on a une réalisation du tonnerre qui vous immerge totalement dans l’histoire dès le générique d’ouverture, le tout agrémenté de beaux effets spéciaux qui n’ont pas à rougir face aux gros mastodontes du genre.

En fait, pour moi, Underwater est comme une attraction d’une heure et demie, dans le sens où on découvre cet univers marin anxiogène comme les personnages. Le film m’a d’ailleurs fait penser à Escape Room : une galerie de personnages stéréotypés qu’on ne connaît ni d’Ève, ni d’Adam, mais auxquels on finit par s’attacher et s’identifier, et qu’on espère voir s’en sortir vivants. Par ailleurs, j’ai trouvé tous les acteurs convaincants. Kristen Stewart est en deçà de ce qu’elle peut proposer d’habitude, mais elle porte bien l’ensemble sur ses épaules (et son look la rend crédible dans le rôle de l’héroïne un peu badass). T.J. Miller n’est pas trop lourdingue avec ses vannes sorties un peu de nulle part, mais si ça peut en rassurer certains (SPOILER !), il disparaît très vite dans le film. Mais ce sont surtout les performances de Vincent Cassel et de Jessica Henwick qui m’ont plu.

La critique complète du long-métrage est à consulter ici : https://www.escapetoculture.net/cinema-underwater/

Les Filles Du Docteur March : 2020 a à peine commencé que je peux déjà vous citer l’un de mes chefs d’œuvre de cette année : Les Filles du Docteur March de Greta Gerwig ! Je n’ai pas encore lu le livre (ça ne saurait tarder !), mais ce film m’a transporté comme jamais ! Il est quand même long (2 h 15 !), mais je n’ai pas vu le temps passer. Il m’a fait ressentir beaucoup d’émotions : de la joie, de la tristesse, des rires, du romantisme, etc. J’avais déjà beaucoup aimé Lady Bird, le précédent film de Greta Gerwig en tant que réalisatrice, mais avec Little Women, elle s’est surpassée !

Little Women s’avère être un film moderne et féministe, tout en respectant les codes vestimentaires et les décors de l’époque durant laquelle l’histoire se déroule. Les quatre héroïnes ont du caractère et chacune sait ce qu’elle veut dans la vie. D’ailleurs, chacune a aussi sa passion artistique : Meg aime le théâtre, Jo l’écriture, Amy la peinture et Beth le piano. Pour moi, ce n’est finalement pas par hasard que Greta Gerwig a choisi d’adapter le roman de Louisa May Alcott : les quatre sœurs parviennent à s’affranchir grâce à l’art, comme Gerwig en tant qu’actrice et réalisatrice. Et cette dernière les rend toutes attachantes et charismatiques à l’écran, ce qui donne ainsi une excellente interprétation des actrices.

Sa critique à lire dans sa globalité via ce lien : https://www.escapetoculture.net/cinema-little-women-2020/

LES FILMS SYMPAS :

Sans un bruit : A Quiet Place est un long-métrage vraiment original dans son genre. Dès la scène d’ouverture, j’ai ressenti cette ambiance silencieuse oppressante et, comme les personnages, je sursautais au moindre petit bruit. John Krasinski a ainsi effectué un fabuleux travail au niveau sonore, en jouant notamment avec les changements de plan (cf. quand la caméra adopte le point de vue de la fille sourde, ce qui fait que comme elle, on n’entend rien du tout). Les quatre acteurs sont également bluffants dans leur interprétation, que ce soit Emily Blunt (une actrice décidément trop sous-estimée), John Krasinski ou la jeune Millicent Simmonds (qui arrive à véhiculer plein d’émotions, malgré son handicap). Tout ça pour dire que je me suis beaucoup attaché à cette famille à l’écran.

En revanche, je trouve que le scénario use beaucoup de facilités. Je pense notamment au sous-sol inondé et à la créature qui rapplique immédiatement. Je trouve aussi que les personnages font souvent des gaffes (involontaires), ce qui est un peu propre aux films d’horreur et d’épouvante en général. Mais la scène la plus angoissante et la plus éprouvante est celle de l’accouchement (où Emily Blunt se retient de ne pas hurler à cause de la douleur).

Critique complète : https://escapetoculture42.wordpress.com/2020/01/02/film-a-quiet-place/

Parasite :

Dans l’ensemble, je trouve effectivement que c’est un excellent film. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est LE chef d’oeuvre de 2019, mais je pense qu’on parlera encore de ce long-métrage dans dix, vingt, voire trente ans. Avant de le voir, je ne m’étais pas spoilé sur l’intrigue pour garder la surprise. J’avais vu la bande-annonce, mais elle n’en dévoile pas beaucoup. Et c’est vrai que sans trop vous en dire, le twist qui arrive en plein milieu du film est inattendu.

J’ai trouvé la première partie un peu trop facile, scénaristiquement parlant. Pour vous spoiler un peu (et encore, je ne vous dévoilerai pas grand-chose), la famille de riches se fait un peu trop avoir rapidement par l’autre famille. Par ailleurs, le film use souvent de facilités scénaristiques, notamment à la toute fin. Mais en contrepartie, l’ensemble est hyper bien ficelé et le réalisateur avait bien prévu son coup dès la scène d’ouverture.

Critique à lire dans son entièreté ici : https://escapetoculture42.wordpress.com/2020/01/19/film-parasite/

The Dead Don’t Die : Je me suis beaucoup emmerdé au début. Mais genre, vraiment. C’était très long à se mettre en place. J’ai même cru que le réalisateur avait mis ses acteurs sous anxiolytiques, tellement ils sont mous. Bon, quand on regarde la morale de fin, on comprend mieux ce choix particulier concernant la direction d’acteurs. Mais il m’a fallu du temps avant de rentrer complètement dans l’histoire et, surtout, dans le délire de Jim Jarmusch.

Le film commence vraiment avec la première attaque de zombies (dont l’un d’eux est incarnée par Iggy Pop qu’on reconnaît aisément malgré son apparence de mort-vivant). Ce sont d’ailleurs surtout ces passages-là – ceux des zombies – qui m’ont fait rire. Et c’est aussi pour ça que j’ai finalement apprécié ce long-métrage, malgré la mollesse de son scénario.

Critique à lire ici : https://escapetoculture42.wordpress.com/2020/01/26/film-the-dead-dont-die/

DÉCEPTIONS :

Star Wars : L’Ascension De Skywalker : Par où commencer ?… J’avais lu quelques avis ici et là, et tous ont souligné le gros manque de cohérence de cette nouvelle trilogie Star Wars. Dans le sens où l’épisode 9 fait comme si l’épisode 8 n’avait jamais existé. L’épisode 8 qui, lui-même, tente d’apporter quelque chose de nouveau, tout en allant dans la continuité de l’épisode 7. Et en regardant The Rise of Skywalker, on réalise que non seulement Disney et Lucasfilm ne savaient pas du tout où ils allaient avec cette postologie, mais qu’en plus, la postologie n’a servi à rien. En tout cas, c’est le sentiment que j’ai eu en sortant de la salle.
Je le redis encore, mais j’ai aimé Les Derniers Jedi. Certes, il est différent des autres Star Wars et il y a des choses à lui reprocher des choses au niveau de son scénario, mais Rian Johnson a tenté le tout pour le tout. Et sa patte se ressentait dans la réalisation du film et dans l’écriture des personnages (il a réussi à me faire aimer Kylo Ren, quand même !). Puis, J.J. Abrams débarque et balaie tout sur son passage, en nous proposant un blockbuster sans âme et au scénario bourré d’incohérences, avec des personnages au charisme d’huître pour la plupart (et pourtant interprétés par des acteurs qui sont loin d’être des débutants).

Sa critique à lire ici : https://www.escapetoculture.net/cinema-star-wars-the-rise-of-skywalker/

Simetierre : En lisant Pet Sematary, je me demandais comment cette deuxième adaptation pourrait être à la hauteur. Je n’ai pas encore vu le film de 1989, mais vu la déception qu’est celui-là, je vais peut-être attendre un peu. Surtout que là, j’avais bien l’histoire en tête, donc c’était facile pour moi de repérer les changements.

Qu’il y ait des changements, ça ne me pose pas de problème de manière générale. S’ils sont bien amenés et justifiés, ils peuvent donner une relecture intéressante d’une oeuvre qu’on connait déjà. Sauf qu’ici, ils n’apportent rien à cause d’un scénario cliché et mal écrit, qui reprend tous les codes hollywoodiens du film d’épouvante, qu’on a déjà vu ailleurs des centaines de fois. Ça donne donc lieu à des péripéties qui n’ont ni queue ni tête (SPOILER : notamment la fin en mode zombie qui est WTF) ou des passages inutiles (les enfants qui portent des masques pour aller enterrer leurs animaux de compagnie, et qu’on ne reverra plus par la suite).

Critique à lire entièrement par ici : https://escapetoculture42.wordpress.com/2020/01/15/livre-stephen-king-pet-sematary/

Lizzie : Ce thriller commençait très bien et au final, je trouve que c’est un pétard mouillé. À vrai dire, j’ai du mal avec cette deuxième partie et cette conclusion un peu facile (même si c’est comme ça que les faits se seraient déroulés). C’est une histoire déjà vue et racontée mille fois sur grand écran et à la télévision (celle de la fille bourgeoise malheureuse et maltraitée par son père cruel, et qui se montre bonne avec la servante de la famille, avant de vivre une histoire interdite avec cette dernière). Elle aurait pu être racontée et mise en scène autrement, mais Craig William Macneill propose un film classique et polissé, élégant dans sa forme malgré tout.

J’ai beaucoup aimé la première partie de Lizzie. J’ai trouvé que la violence du père était très bien mise en avant, aussi bien avec sa fille (cf. quand il tue les pigeons qu’elle élève) qu’avec la bonne de la maison (cf. les nuits où il la viole). Jamey Sheridan est excellent dans son rôle et on aime le détester. Denis O’Hare joue bien également l’oncle avide d’argent et arriviste, et prêt à tout pour arriver à ses fins. Du côté des femmes, Chloë Sevigny est une tête d’affiche parfaite. On s’attache d’emblée à son personnage et, même si je ne la trouve pas très belle physiquement parlant, elle dégage tout de même un certain magnétisme devant la caméra. Kristen Stewart, elle, incarne un personnage qui lui va comme un gant : celui d’une jeune femme innocente et discrète. Cependant, elle est trop en retrait dans la seconde partie du film. Enfin, ça m’a fait plaisir de revoir Fiona Shaw à l’écran, bien qu’elle livre une performance tiède.

Critique à découvrir via ce lien : https://escapetoculture42.wordpress.com/2020/01/06/film-lizzie/

Enfin Thibaut nous fait part en quelques mots des longs-métrages qu’il a apprécié parmi ceux visionnés en Janvier :

La pépite du mois : « Merveilles à Montfermeil » de et avec Jeanne Balibar avec un casting en or : Emmanuelle Béart, Philippe Katherine, Bulle Ogier…
Un merveilleux film avec de la malice et de l’intelligence propre à cette fable politique, drôle et tendre.
 » Joëlle et Kamel font tous deux partie de l’équipe municipale de la nouvelle Maire de Montfermeil, Emmanuelle Joly, mais ils sont en instance de divorce. Toute l’équipe travaille à la mise en œuvre d’une nouvelle et très surprenante politique, dont la pierre angulaire est la création de la  » Montfermeil Intensive School of Languages « . Tandis que la ville change et prospère, Joëlle et Kamel se chamaillent…. Mais à l’occasion de la Fête de la Brioche, leur amour peut-il renaître ? »

– « Sol » avec Chantal Lauby et Camille Chamoux : un immense bol d’air jubilatoire, par les temps qui courent, cela fait du bien, ce film marque une respiration dans le cinéma hexagonale. Les univers se rencontrent : la légèreté se frotte au sérieux, l’improvisation à l’organisation et l’audace à la prudence. C’est émouvant, touchant et sincère.
« Sol, célèbre interprète de Tango argentin, vit à Buenos-Aires depuis de nombreuses années. Derrière son tempérament excessif et son sourire incandescent, la Diva cache une blessure dont elle ne s’est jamais réellement remise : la perte de son fils unique, Raphaël, avec qui elle avait rompu tout lien. Sol revient à Paris dans l’espoir de rencontrer enfin Jo, son petit-fils de 7 ans, né de l’union de Raphaël et d’Eva, sa belle-fille, qu’elle ne connaît pas. Mais devant eux, Sol prend peur et prétend être là pour louer le studio situé sur leur palier. Dès lors, elle va tout faire pour apprivoiser ses nouveaux voisins… »

– « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » avec Aurore Clément, Jean-Paul Rouve, Elsa Zylberstein, Alice Taglioni et Nicolas Vaude … notamment : une histoire traitée avec justesse servie avec ses comédiens.
« Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses 70 ans, entourée de ses 4 enfants, tous venus pour l’occasion. Il y a là Jean-Pierre, l’aîné, qui a endossé le rôle de chef de famille après la mort de son père ; Juliette, enceinte de son premier enfant à 40 ans et qui rêve encore de devenir écrivain ; Margaux, l’artiste radicale de la famille, et Mathieu, 30 ans, angoissé de séduire la jolie Sarah.
Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie… »

– « L’esprit de famille » avec Josiane Balasko, Guillaume de Tonquédec, Isabelle Carré et Françoise Berléand : un film avec des situations très bien vues et des pointes de fantaisie poétiques, des comédiens au diapason avec des dialogues justes.
« Alexandre s’embrouille une nouvelle fois avec son père Jacques. A priori, il ne devrait pas, car ce dernier vient de décéder, mais Jacques, ou plutôt son esprit, est bien là, à râler à ses côtés. Et comme Alexandre est le seul à le voir et donc à lui parler, sa mère, sa femme et son frère commencent à s’inquiéter de son étrange comportement. »


Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.

Vous pouvez laisser soit votre nom/prénom ou votre pseudo avec votre avis/critique, ainsi les gens pourront vous reconnaître 😉

6 commentaires »

Laisser un commentaire