L’heure de la rentrée a sonné (un bon courage à tous ceux qui ont repris aujourd’hui) et il est temps de jeter un dernier coup d’oeil sur notre été en se remémorant les films vus au mois d’Août.

En Juillet, ceux qui ont livré leurs critiques ont évoqué Le Roi Lion de Jon Favreau, Crawl d’Alexandre Aja, Spider-Man : Far From Home de Jon Watts, Annabelle : La Maison Du Mal de Gary Dauberman, So Long, My Son de Wang Xiaoshuai, Yesterday de Danny Boyle, Ibiza d’Arnaud Lemort, Yvesde Benoît Forgeard, Anna de Luc Besson et Premier De La Classe réalisé par Stéphane Ben Lahcene.

Découvrons sans plus attendre quels sont les longs-métrages que vous avez aimé ou au contraire ceux qui vous ont déçu.

CoupDeCoeurDéception

Débutons avec la blogueuse SacriLedge qui nous fait son passage en revue mensuel :

Mes coups de coeur pour Août :

L’incroyable Midsommar, le nouveau film d’Ari Aster, à qui l’on devait déjà le superbe et dérangeant Hérédité l’an dernier. Midsommar est tout aussi superbe et dérangeant. D’une durée de 2h20, ce qui est plutôt rare pour un film d’angoisse, Ari Aster nous montre sa pleine maîtrise de la réalisation, jouant avec plaisir avec les couleurs, les indices, les cadrages, mais également la légère distorsion de la réalité. Légère car remarquable en fond, sans être omniprésente. Attention, ce film est puissant et n’est pas à mettre devant tous les yeux, mais je considère le réalisateur comme quelqu’un à suivre et j’attendrai ses prochains films avec impatience.

J’ai également été ravie par Once Upon A Time … In Hollywood, notamment car je connaissais bien l’histoire réelle dont parle ce film et c’est avec plaisir que je l’ai découverte ici. Ce film bénéficie de plusieurs degrés de lecture et je pense que ceux qui ignorent les événements dont parle celui-ci (surtout les non-américains) ne vont pas comprendre l’histoire de la même façon que les autres. Le long-métrage traîne parfois en longueur mais chaque scène est si bien jouée et bien filmée que c’est un régal de bout en bout.

Pas de déception pour moi ce mois-ci, les autres films que j’ai vu (Fast & Furious, Scary Stories) étaient bons mais sans être transcendants non plus.

En parlant de Scary Stories, le film d’André Øvredal n’a pas suscité les frissons espérés par Amandine, en résultant une vraie déception :

Seul long-métrage visionné au cinéma en Août, Scary Stories avait comme sujet une anthologie horrifique de bonne facture (Histoires Effrayantes À Raconter Dans Le Noir, que j’ai pu lire suite à ma découverte de cette adaptation) mais ne tire pas profit de son matériau de base.

Avec Guillermo Del Toro à la production, je m’attendais à voir un minimum la patte du réalisateur sur Scary Stories, hélas malgré sa présence au scénario, Scary Stories se révèle n’être qu’un film d’horreur lambda, ne comptant que sur des jump-scares prévisibles pour tenter de nous effrayer, un effet totalement raté. La mise en scène plate au possible de même que la direction d’acteurs inexistante – on se croirait dans un sous-Stranger Things – n’aident pas à nous immerger dans cet univers que l’on aurait aimé flippant et non ennuyant.

Sébastien de son côté a eu l’occasion de fréquenter les salles obscures assidûment cet été et parmi ses nombreuses découvertes, certaines l’ont marqué plus que d’autres :

– Ne prétendant qu’être un blockbuster estival, Hobbs & Shaw réussit son pari, le spin-off de Fast & Furious poursuivant dans la surenchère inhérente à la saga et repoussant les limites du possible au niveau de l’action. Reposant essentiellement sur le tandem antinomique Dwayne Johnson/Jason Statham, qui forme un duo comique à l’alchimie palpable, le long-métrage se veut un délire décomplexé, auquel viennent se greffer Vanessa Kirby et Idris Elba avec plaisir. Avec quelques surprises à la clé, Hobbs & Shaw emmène la franchise Fast & Furious vers de nouveaux horizons, plus légers.

– Avec Roubaix, Une Lumière, Arnaud Desplechin se renouvelle en reprenant un réel fait divers, qu’il transpose à l’écran pour en réaliser un polar touchant. Entre tableau d’une ville en perdition et retranscription d’une enquête policière, le film vaut avant tout pour sa galerie de personnages, à commencer par Roschdy Zem qui campe un policier profondément humain ainsi que Léa Seydoux et Sara Forestier, qui livrent des prestations émouvantes. Si le rythme se veut lent, suivre les tenants et les aboutissants du meurtre au coeur de l’intrigue reste prenant, grâce à l’emphase mise sur les fêlures de la vie.

– Avec Once Upon A Time…In Hollywood, Quentin Tarantino livre un neuvième film très personnel, transposant son admiration pour le septième art à travers cette plongée dans une industrie cinématographique en plein tournant, où l’introspection est de mise pour les acteurs issus de l’ancien monde. Sans trop en dire, car il faut préserver le mystère quant à la storyline, le long-métrage est porté par un trio de tête, DiCaprio, Pitt et Robbie, de haut-vol et une ambiance particulière qui en font un chapitre à part de la filmographie de Tarantino, ce qui pourra en dérouter certains mais personnellement, suivre les tribulations de Jack Dalton et Cliff Booth a été un réel plaisir.

Si Once Upon A Time…In Hollywood fait parler de lui, Midsommar d’Ari Aster n’a pas non plus laissé le public indifférent, comme nous l’indique la critique d’Antoine qui est à l’opposé de celle de SacriLedge :

Encensé par la critique, je me faisais une joie de découvrir Midsommar, qui annonçait un véritable choc. Si comme pour Hérédité, le malaise est présent, ce second essai d’Ari Aster est un échec, ce dernier tentant de renouveler une expérience anxiogène mais se perdant entre une histoire bien trop tirée en longueur, entrecoupé de scènes soit disant perturbantes mais qui naviguent très vite dans le grandiloquent. Certes ces séquences m’ont sorti de ma torpeur mais elles m’ont paru comme une tentative vaine, l’ennui pointant malheureusement trop souvent le bout de son nez.
Que dire du dernier quart d’heure, où Aster met tous les curseurs au niveau maximum, pour un final qui frôle le n’importe quoi, pour un feu d’artifice qui est en fait un pétard mouillé. M’attendant à une oeuvre perturbante, je me suis retrouvé devant un (ego)trip halluciné qui ne semble n’avoir de l’intérêt pour le réalisateur, ce qui est vraiment dommage. Si elle est peu aidé par ces camarades de jeu, la performance de Florence Pugh est tout de même à noter, le seul intérêt de Midsommar à mes yeux.

Quant à Thibaut, ce dernier a eu plusieurs coups de coeur parmi la sélection proposée au cinéma durant ce mois écoulé :

– « C’est quoi cette mamie?! » avec Chantal Ladesou, Philippe Katerine, Julie Gayet, Julie Depardieu, et Claudia Tagbo : une excellente comédie familiale estivale très bien interprétée. Le personnage de Chantal Ladesou est totalement barrée et c’est jubilatoire. On aimerait tous avoir une grand-mère comme Aurore.
« Après deux ans de colocation, la tribu des sept demi-frères et sœurs doit quitter l’appartement avant la rentrée. Chacun est donc envoyé chez ses parents respectifs, à l’exception du jeune Gulliver qui, lui, est envoyé chez mamie Aurore…Le hic est que cette grand-mère préfère faire la fête plutôt que de s’occuper de son petit-fils. La joyeuse tribu est donc de retour pour venir à la rescousse de Gulliver et faire vivre à Mamie Aurore des vacances inoubliables. »

– « Perdrix » avec Fanny Ardant, Swann Arlaud, Maud Wyler et Nicolas Maury : une merveilleuse comédie amoureuse, génial, poétique, loufoque et décalé ! Des acteurs parfaits, un très bon moment de cinéma. Ce film est un oiseau rare qui traite du questionnement existentiel.
« Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre. »

– « Thalasso » avec Gérard Depardieu et Michel Houellebecq de Guillaume Nicloux : ce film est un excellent ovni qui réunit deux monstres sacrés de la culture cinématographique et littéraire française. C’est jouissif, réaliste, vrai, humain, subtil, profond et mélancolique. Un vrai bijou.
« Cinq années ont passé depuis L’Enlèvement de Michel Houellebecq. Michel et Gérard Depardieu se rencontrent en cure de Thalasso à Cabourg. Ils tentent ensemble de survivre au régime de santé que l’établissement entend leur imposer. Alors que Michel est toujours en contact avec ses anciens ravisseurs, des événements imprévus viennent perturber leur programme… »

– « Frankie » avec Isabelle Huppert, Pascal Gregory et Jérémie Rénier : un rôle remarquable pour Isabelle Huppert d’une grande puissance.
« Frankie, célèbre actrice française, se sait gravement malade. Elle décide de passer ses dernières vacances entourée de ses proches, à Sintra au Portugal. »

– « Once Upon a Time… in Hollywood » avec Brad Pitt, Leonardo DiCaprio, Margot Robbie et Al Pacino, réalisé par Quentin Tarantino : c’est un bel hommage sensationnel au cinéma américain des années 60 et 70. Une vrai déclaration d’amour du cinéaste.
« En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus. « 


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