Après nous avoir fait part de vos coups de coeur concernant le mois de Mars, il est désormais temps de se concentrer sur les longs-métrages qui se sont avérés être décevants à vos yeux parmi ceux découverts durant ces dernières semaines.

En Février, vous nous aviez parlé de Dragons 3 : Les Monde Caché de Dean DeBlois, All Inclusive de Fabien Onteniente, Dimensions Hostiles (Realms en VO) de Daric Gates et de Vice d’Adam McKay. Quels seront vos choix concernant Mars ? Découvrons-le sans plus attendre !

déception

Nous commençons avec Antoine qui n’a pas été terrifié par Us, le nouveau film d’horreur de Jordan Peele :

Après s’être fait remarquer avec Get Out, Jordan Peele revient avec Us qui s’annonçait comme un petit événement dans le monde de l’horreur. Si le début du film laissait espérer un résultat angoissant avec un nouveau regard aiguisé sur la société américaine actuelle, le scénario devient vite confus et la tension retombe comme un soufflet à cause d’une mauvaise utilisation de flashbacks, de violence qui ne sert pas l’intrigue et d’un final qui en plus de nous laisser sur notre fin est complètement ridicule. Si je retiens le jeu de Lupita Nyong’o, je ne peux pas dire que le reste était mémorable. Un petit ratage pour Peele.

Stéphanie a quant à elle plusieurs déceptions à nous partager concernant les films qu’elle a eu l’occasion de voir :

Parmi mes grosses attentes du mois de Mars, deux ne se sont malheureusement pas révélées à la hauteur de mes espérances. Tout d’abord Convoi Exceptionnel, qui marque le retour de Bertrand Blier au cinéma et qui avait une idée de départ intéressante avec une mise en abyme du milieu du septième art avec des personnages suivant promptement le scénario qui leur est donné, sans réfléchir. Hélas, cet exercice de style est pompeux, Blier voulant se montrer supérieur au spectateur et privilégiant les dialogues interminables, ne provoque que de l’ennui, alors que cette réflexion sur la liberté et les choix de vie aurait pu être pertinente. Intrigue inexistante, acteurs se demandant ce qu’ils font dans cette galère, rien ne fonctionne dans Convoi Exceptionnel.

Amatrice de comics et fan du personnage de Carol Danvers, j’étais très curieuse de découvrir les premiers pas à l’écran de Brie Larson dans la peau de Captain Marvel. Si l’actrice est convaincante, le long-métrage ne lui fait pas honneur, la faute à une écriture bancale et une réalisation des plus plates de la part du couple Anna Boden/Ryan Fleck.
Notre héroïne est confuse, tout comme l’est l’intrigue qui met du temps à démarrer, nous devons attendre l’arrivée sur Terre pour que notre attention soit captée. Formant un duo avec un Nick Fury bien loin de ce que nous connaissons depuis Iron Man, nous voilà parti dans une quête de vérité truffée de clins d’oeil mais à trop vouloir jouer la carte de la comédie, les enjeux perdent de leur intérêt, à l’image des Skrulls, censés être de redoutables ennemis et qui se voient relégués à de simples réfugiés, dommage. De même que la sous-exploitation de Yon-Rogg, malgré un Jude Law crédible dans le rôle. Et que dire du dernier quart d’heure où Captain Marvel dévoile son réel potentiel, devenant invincible et surpuissante et où l’on se dit que personne ne pourra lui arriver à la cheville, posant problème quant aux prochains affrontements qui l’attendent.

Enfin Romain nous parle de ses sentiments partagés concernant Dragon Ball Super : Broly de Tatsuya Nagamine :

Depuis le retour de Dragon Ball aussi bien sur petit que grand écran il y a quelques années, on ne peut pas dire que les fans de la première heure soit gâtés au niveau de la qualité. Les films que sont Battle Of Gods et La Résurrection De Freezer s’étant révélés plus que moyens et la série Dragon Ball Super s’étant seulement contentée de recycler ces deux longs-métrages pendant une longue période, faisant perdre de son intérêt avant un renouveau apporté avec l’intrigue tournant autour de Trunks (du futur) et de Black Goku. Les choses ont depuis stagné avec un tournoi qui a traîné en longueur.

Avec Dragon Ball Super : Broly, le personnage éponyme, qui a su marqué les esprits lors de ses apparitions lors de différents animes, devient officiellement un protagoniste de l’univers d’Akira Toriyama et ce dernier officie à l’écriture du film, lui permettant de livrer sa propre version de ce redoutable ennemi. 

Cette relecture de Broly est intéressante dans le fait de le rendre plus humain, n’étant plus le monstre que l’on a connu. Appréciable également, cette plongée aux origines de Dragon Ball avec une première partie consacrée à la planète Vegeta, qui retrace des événements clés que les fans reconnaîtront. Mais tout se gâte une fois que nous sommes revenus dans le présent, où Freezer revient sur Terre pour obtenir les boules de cristal. Sa motivation est indigne du personnage, on l’a connu plus intelligent. Face à lui se dressent Sangoku et Vegeta, mais ils ne vont pas le combattre, Broly se rajoutant à l’équation. À partir de là, l’intrigue est au point mort, bagarre oblige. Si visuellement le spectacle est généreux, ces multiples combats sont trop répétitifs et le seul point positif reste l’apparition de Gogeta, qui devient lui aussi canon dans le monde Dragon Ball. 

Moins enfantin que Battle Of Gods et La Résurrection de Freezer, Dragon Ball Super : Broly n’en reste pas moins assez décevant, toujours aussi loin du niveau que l’on avait connu lors des grandes heures du manga.


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