Alors que nous sommes entrés depuis quelques jours dans une nouvelle année, concentrons-nous un instant sur le mois de Décembre 2018 et plus précisément sur vos coups de coeur cinématographiques. Exceptionnellement nous ferons l’impasse sur les déceptions, histoire de clore 2018 sur une bonne note.

En Novembre, vos choix s’étaient portés sur Le Grand Bain de Gilles Lellouche, Amanda de Mikhaël Hers, Bohemian Rhapsody de Bryan Singer, Sauver Ou Périr de Frédéric Tellier, Un Amour Impossible de Catherine Corsini, Les Bonnes Intentions de Gilles Legrand et Mauvaises Herbes de Kheiron.

Quels sont les films qui vous ont marqué parmi ceux découverts en Décembre ? Découvrons vos propositions dès à présent !

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Commençons avec les coups de coeur de Thibaut qui sont ce mois-ci Ma Mère Est Folle de Dianne Kurys, The Happy Prince de Rupert Everett et Au Bout Des Doigts de Ludovic Bernard.

Mon grand coup de cœur du mois : « Ma mère est folle » de Diane Kurys avec Fanny Ardant, Vianney, Arielle Dombasle et Patrick Chesnais. La comédie à ne pas manquer en cette fin d’année.
« Nina est une mère un peu folle, Baptiste un fils un peu trop sage. Fâchés depuis longtemps ils se retrouvent pour l’aventure de leur vie. Au cours d’un voyage improbable, drôle, lumineux et émouvant, ils vont rattraper le temps perdu, apprendre à se connaître enfin et s’aimer à nouveau. »
Un excellent road movie décalé, pétillant, drôle dans lequel Fanny Ardant incarne une femme libérée qui a choisit de vivre sa vie en toute liberté bien qu’en étant mère. Elle excelle comme dans chacun de ses rôles en étant toujours aussi radieuse qui lui laisse exprimer sa nature extravertie.
Sans oublier les apparitions célestes d’Arielle Dombasle plus Arielle Dombasle que jamais en incarnant la meilleure amie très, très perchée.
J’ai tout simplement adoré. On aimerait tous, en tout cas moi, avoir une mère comme Nina.

Mon 2ème choix se porte sur « The Happy Prince » de et avec Rupert Everett, avec la participation de Béatrice Dalle. Ce merveilleux film qui porte sur Oscar Wilde, l’un des plus grands écrivains du 19ème siècle qui aura marqué son époque incarné par l’acteur/réalisateur (metteur en scène pour la 1ère fois) servi par un casting de folie. Cette œuvre met également en lumière le début des débats pour les droits des homosexuels.
« À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d’hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l’envahissent…
Est-ce bien lui celui qui, un jour, a été l’homme le plus célèbre de Londres ? L’artiste conspué par une société qui autrefois l’adulait ? L’amant qui, confronté à la mort, repense à sa tentative avortée de renouer avec sa femme Constance, à son histoire d’amour tourmentée avec Lord Alfred Douglas et à Robbie Ross, ami dévoué et généreux, qui a tenté en vain de le protéger contre ses pires excès ?
De Dieppe à Naples, en passant par Paris, Oscar n’est plus qu’un vagabond désargenté, passant son temps à fuir. Il est néanmoins vénéré par une bande étrange de marginaux et de gamins des rues qu’il fascine avec ses récits poétiques. Car son esprit est toujours aussi vif et acéré. Il conservera d’ailleurs son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… » »

Mon 3ème choix est « Au bout des doigts » avec Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas, Jules Benchetrit et avec la participation de Michel Jonasz :
« La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés… »
C’est un très bon film pour finir l’année avec une très bonne BO et de bons acteurs.

Antoine a quant à lui était agréablement surpris par Spider-Man : New Generation de Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman.

L’univers de Spider-Man vient d’être totalement dépoussiéré et sa richesse est enfin exposé au plus grand nombre avec ce film d’animation. En ne se centrant plus sur Peter Parker mais en laissant sa chance aux différents personnages derrière le masque de l’araignée et plus particulièrement à Miles Morales, le long-métrage met en lumière la diversité et la notion de super-héros.

L’animation si particulière aide à ajouter un charme non négligeable à l’ensemble et nous sommes transporté dans un style pop qui n’est pas sans rappelé le médium d’origine de Spider-Man, le comic-book. Ce style permet à la réalisation d’être totalement décomplexée et de laisser libre cours à l’imagination des metteurs en scène. Mieux encore, les super-héros présents dans le film sont iconisés tel le saut de Miles Morales vers l’inconnu, un frisson nous parcours le corps tant le spectacle est virtuose et grisant. Lorsque la séance se termine on ne se demande qu’une chose, quand est-ce que la suite arrivera !

Et nous terminons ce numéro de Décembre avec une note de douceur puisque Agathe a été subjuguée par Pupille de Jeanne Herry.

Jeanne Herry a réussi à m’émouvoir avec Pupille, qui est un film à fleur de peau et d’une infinie douceur malgré le thème douloureux qu’est l’accouchement sous X. Si le petit Théo n’a pas été reconnu par sa mère, le petit Théo, le nourrisson au coeur de l’intrigue peut compter sur l’entraide et l’amour des services d’aides à l’enfance et à l’adoption pour lui trouver la meilleure famille possible. Cette immersion dans ces institutions permet d’avoir un regard neuf sur le long processus qu’est l’adoption et en suivant les parcours de différents personnages, nous voyons comment les enfants en attente d’une famille sont pris en main et comment les parents en attente d’un enfant doivent prendre leur mal en patience. Porté par un Gilles Lellouche et une Elodie Bouchez, tout deux d’une sincérité et finesse folle, Pupille m’a fait verser une larme et je ne peux que vous recommander de le voir.

Merci à vous trois pour vos témoignages, si jamais d’autres personnes veulent partager les leurs, la porte est grande ouverte !


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